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Votre candidature a retenu l’attention d’un recruteur et vous êtes convié à un entretien de recrutement ? Durant cette étape clé, le recruteur va vous poser de nombreuses questions afin de s’assurer que vous êtes LE candidat idéal. Bien qu'il soit impossible de prédire toutes les questions auxquelles vous serez confronté, certaines reviennent si souvent qu'il serait fort imprudent de ne pas vous y préparer à l'avance. De cette façon, vous vous enlèverez non seulement une bonne dose de stress, mais vous vous assurerez de formuler des réponses percutantes le jour J. Découvrez vite le top 10 des questions d’un entretien d’embauche !
« Parlez-moi de vous » ou « Pouvez-vous vous présenter ? » est généralement la première question posée en entretien de recrutement. Bien qu’inévitable, cette question déstabilise pourtant nombre de candidats. Avec cette question, votre interlocuteur attend en général une présentation succincte de votre parcours professionnel afin de savoir qui vous êtes et ce que vous avez fait jusqu’ici. Le recruteur cherche également à vérifier les différents éléments de votre CV.
La meilleure façon de répondre à cette question est d’évoquer en premier lieu votre formation et les compétences spécifiques acquises durant celle-ci susceptibles d’intéresser la personne en face de vous. Par exemple : "Grâce à ma formation, j'ai acquis une expertise approfondie en matière de gestion de projet, notamment dans la planification stratégique et la coordination d'équipes multidisciplinaires". Présentez ensuite votre dernier emploi en détail, sans oublier vos éventuels stages ou missions en alternance.
Le recruteur s’attend en revanche à une présentation plus simple et condensée des principaux postes occupés en prenant soin d’insister uniquement sur les expériences professionnelles les plus significatives par rapport au poste que vous briguez. Par exemple : “Au cours de ma carrière, j'ai travaillé sur plusieurs projets majeurs, notamment la mise en place d'un système ERP pour une grande entreprise afin d'améliorer l'efficacité opérationnelle. J'ai également dirigé une équipe de 10 personnes, ce qui m'a permis de développer mes compétences en leadership et en gestion de personnel”.
Gardez à l’esprit que sur cette question, vous avez les cartes en main. C’est vous qui décidez sur quels éléments vous souhaitez orienter la discussion. Une bonne préparation amont vous permettra donc de ne pas vous perdre dans un monologue hésitant, et de sélectionner méticuleusement les exemples, expériences et projets qui valorisent au mieux vos compétences techniques et comportementales. Votre capacité à savoir synthétiser sera également évaluée lors de cette question.
Au-delà du fait de vérifier votre niveau de préparation, l’entreprise cherche, par cette question, à s’assurer que vous n’avez pas postulé pas hasard et que vous lui portez un réel intérêt. Que vous soyez jeune cadre ou cadre expérimenté, il faut donc toujours vous présenter en entretien en ayant une connaissance globale de l’entreprise : organisation, produits ou services, culture, engagements, chiffre d’affaires, avis des clients et employés, etc. Et dès que cela est possible, faites correspondre ses informations avec vos compétences, vos aspirations et vos valeurs.
"J'ai lu que votre entreprise a récemment été recompensée quant à ses avancées dans le secteur des technologies vertes. D’autre part, votre récent lancement de la gamme de produits X, qui intègre des technologies de pointe pour l'énergie renouvelable, a été très bien accueilli par les critiques pour sa capacité à fournir des solutions efficaces et écologiques, notamment aux communautés défavorisées.
C'est cette combinaison de leadership technologique, d'engagement envers la durabilité et de culture d'entreprise dynamique qui m’a attiré. Je suis convaincu que mon expertise en [votre domaine de compétence] et mes convictions personnelles seraient parfaitement alignées avec vos objectifs et vos valeurs."
Le site web de l’entreprise, ses différents réseaux sociaux, les articles et communiqués de presse, sans oublier les sites d’avis (Indeed, Glassdoor, Trustpilot et Google reviews) seront de parfaites sources d’information pour montrer que vous avez une compréhension approfondie de l’entreprise. En fonction de vos recherches, n’oubliez pas de préparer des questions spécifiques que vous pourriez poser lors de l'entretien (Pourriez-vous m’en dire plus sur tel ou tel sujet ? Cette information est-elle exacte ?...). Cela transforme l’entretien en une conversation plus informelle permettant à votre interlocuteur de vous considérer comme un collaborateur – et quelqu’un qu’il devrait embaucher !
En posant cette question, le recruteur cherche à vérifier votre motivation (en quoi ce poste est une opportunité pour vous), si vous avez bien compris les enjeux, mais aussi ce que vous pouvez apporter à l’entreprise. Il s’agit ici de faire correspondre les attendus du poste avec les missions de vos expériences passées, vos réalisations concrètes et vos compétences acquises durant l’ensemble de votre parcours, y compris lors de votre formation si vous êtes jeune diplômé.
"Tout d’abord, les responsabilités liées à [citer un aspect spécifique du poste] correspondent parfaitement à mon expérience chez [nom de l’entreprise]. J’ai géré avec succès [mentionner un projet ou une réalisation] ce qui a permis de [parler des objectifs réalisés, chiffrés ou non] et de développer des compétences en [citer les compétences clés].
D’autre part, votre entreprise est reconnue pour [mentionner les aspects spécifiques de l’entreprise qui vous attirent comme ses engagements RSE et/ou ses projets], ce qui est en parfaite adéquation avec mes propres valeurs personnelles et aspirations professionnelles [mentionner un objectif personnel ou professionnel, comme développer telle ou telle compétence ou contribuer à des projets sur un sujet qui vous tient à cœur]."
Structurez bien votre réponse. La première partie de votre discours se portera uniquement sur des éléments factuels. Vous pourrez ensuite aborder vos motivations pour le poste. Ici, pas de réponses magiques puisque la motivation professionnelle reste un sujet personnel. Il faut donc parler avec sincérité et vous questionner suffisamment en amont de l’entretien sur ce qui peut vous intéresser sur ce type de poste : quête de sens, intérêt pour l’entreprise (valeur, dirigeant, organisation…), missions qui correspondent à vos compétences, autonomie proposée, innovation, technologies utilisées, etc.
Il s’agit là d’une déclinaison de la question sur les qualités et défauts. Au travers d’un projet particulièrement réussi à vos yeux, mettez en avant vos compétences aussi bien comportementales que techniques. Choisissez ensuite un projet qui n'a pas abouti comme prévu, mais dont vous avez tiré des leçons importantes, voire qui vous a permis de développer de nouvelles compétences. Dans les deux cas, exposez le contexte, les objectifs et votre rôle.
"Un projet dont je suis particulièrement fier est le lancement d’une nouvelle application mobile dans mon précédent emploi chez [nom de l’entreprise]. Le but de ce projet était d'améliorer l'expérience utilisateur et de réduire le taux de désabonnement.
En tant que chef de projet, j’ai coordonné une équipe de développeurs, de designers et de marketeurs. J'ai mis en place des réunions hebdomadaires pour assurer la communication entre les différentes parties prenantes et utilisé des outils de gestion de projet pour suivre les progrès. J'ai également organisé des tests utilisateurs pour recueillir des feedbacks et ajuster notre approche.
Le projet a été un succès, avec une augmentation de 30 % du nombre d'utilisateurs actifs et une réduction de 20 % du taux de désabonnement. Ce projet m'a appris l'importance de la communication et de la collaboration interdisciplinaire, et de la nécessité de s’adapter en permanence aux utilisateurs."
"Il s’agit d’un projet sur la mise en place d’un nouveau système de gestion de la relation client (CRM) chez [nom de l’entreprise]. L'objectif était de centraliser les données clients pour améliorer notre efficacité commerciale.
En tant que responsable de l'implémentation, j'étais chargé de la coordination des équipes IT et commerciales. Nous avons choisi un logiciel et commencé la migration des données. Malheureusement, nous avons sous-estimé la complexité de la migration et les problèmes techniques ont causé des retards importants. De plus, nous n'avons pas suffisamment formé les utilisateurs finaux, ce qui a conduit à une faible adoption du système.
Ce projet m'a enseigné l'importance de l'évaluation minutieuse des risques techniques et de la formation des utilisateurs. Depuis, j'ai intégré des phases de test plus rigoureuses et des sessions de formation approfondies dans tous mes projets de mise en place de systèmes."
Avec cette question, le recruteur souhaite connaitre vos compétences techniques et comportementales et savoir si vous êtes capable de tirer des leçons de vos expériences passées. Aussi, faites attention aux exemples choisis : ils doivent être en rapport avec le poste que vous visez. Rien ne sert de parler d’une de vos victoires si celle-ci n’a mobilisé aucune des compétences (comportementales et techniques) demandées pour le poste. Enfin, restez humble, honnête et positif, même en parlant d'un échec.
Cette question peut aussi vous être posée sous cette forme : “Comment vous voyez-vous dans 5 ans ?”. Quel que soit le format choisi, c’est une façon pour le recruteur de savoir si vous vous projetez dans l’entreprise et si vos objectifs professionnels sont en adéquation avec les possibilités d’évolution offertes par l’entreprise. Aussi, renseignez-vous en amont sur le site de l’entreprise et, dans le doute, abstenez-vous de formuler une réponse trop ambitieuse.
Contrairement aux idées reçues, ce n’est pas une question piège. Il faut réussir à faire passer l'idée que l'emploi auquel vous postulez est idéal pour vous emmener là où vous vous voyez dans quelques années. Plus que jamais, les recruteurs ont peur des erreurs de casting, ainsi que du manque de stabilité et de motivation des candidats. Alors un seul mot d’ordre : rassurez. Parmi les réponses à proscrire donc : manifester la volonté de monter sa propre boîte, même à long terme. Et profitez de cette occasion donnée pour poser la question des évolutions possibles du poste.
Par cette question qui pourrait aussi bien être remplacée par « Pourquoi vous et pas un autre ? », le recruteur s’assure que vous avez bien compris les missions et les enjeux du poste à pourvoir. Il est conseillé d’évoquer des exemples de projets ou de réalisations qui font appel aux compétences recherchées, qu’elles soient techniques ou comportementales, et qui pourraient vous démarquer des autres candidats. Autre objectif : évaluer votre degré de motivation à rejoindre l’entreprise.
"Je pense être le candidat idéal pour ce poste pour plusieurs raisons. Tout d’abord, j’ai une solide expérience en [domaine ou fonction], comme en témoigne mon expérience chez [nom de l’entreprise], où j’ai [décrire une réalisation pertinente]. Cette expérience m’a permis de développer des compétences essentielles en [citer des compétences clés], qui sont directement alignées avec les exigences de ce poste.
Ensuite, je suis très motivé par [mentionner un aspect spécifique du poste ou de l’entreprise], car aligné avec [faites référence à vos valeurs personnelles et/ou aspirations professionnelles].
Enfin, je suis reconnu pour [mentionner une ou plusieurs qualités personnelles en lien avec vos activités personnelles ou vos expériences professionnelles], ce qui me permet de bien m’intégrer dans des équipes diverses et de m’adapter rapidement à de nouveaux environnements. Je suis convaincu que cette combinaison de compétences techniques, d’expériences pratiques et de qualités personnelles me permettra d’atteindre les objectifs fixés pour ce poste.
Cette question arrive généralement en toute fin d’entretien d’embauche d’où l’importance de bien vous y préparer afin de laisser une bonne dernière impression au recruteur. Vous parlez plusieurs langues ? Vous êtes investi dans le milieu associatif ou sportif ? Vous disposez d’un carnet d’adresses bien fourni dans le même secteur que l’entreprise ? C’est le moment d’évoquer tous les petits “plus” qui pourront faire pencher la balance en votre faveur. N’oubliez pas qu’à compétences techniques égales avec les autres candidats, ce sont vos soft skills qui pourront faire la différence. Enfin, ne tombez pas dans l’écueil de l’excès de confiance. « Parce que je suis le meilleur » ou « c’est à vous de me le dire ! » sont des réponses à proscrire.
Cette question est évidemment inévitable si vous briguez un poste qui implique du management, mais elle peut aussi vous être posée pour un poste stratégique ou tout simplement pour avoir une indication sur vos possibilités d’évolution si vous intégrez l’entreprise. Le recruteur attend ici des cas concrets où vous avez dû faire preuve de leadership. Cela implique aussi de s’interroger sur cette notion car tout le monde n’a pas la même définition de ce qu’est un leader.
"Dans mon rôle précédent chez [nom de l'entreprise], j'ai piloté une équipe de développeurs sur un projet de refonte de notre plateforme principale. J'ai coordonné les efforts de l'équipe, réparti les tâches en fonction des compétences de chacun et assuré une communication claire et constante avec toutes les parties prenantes. Mon approche proactive et ma capacité à anticiper les problèmes nous ont permis de respecter le calendrier serré du projet.
De manière générale, je suis reconnu pour être à l'écoute, empathique et capable de motiver mes collaborateurs. J'encourage la collaboration et je m'assure que chacun se sente valorisé et entendu. Je suis également capable de prendre des décisions difficiles tout en étant juste et transparent.”
C’est LA question par excellence pour connaitre vos soft skills. Vous avez été chef de projet sur un dossier difficile et avez réussi à le mener à bien grâce à vos qualités personnelles ? Vous avez dû faire preuve d’un réel sens de la communication pour annoncer à votre équipe des changements organisationnels ? Vous avez dû gérer une crise en faisant preuve d’éthique et de transparence ? Prouvez votre leadership en cherchant dans vos expériences passées les meilleurs exemples.
Il s’agit là de dresser un bilan des aspects positifs de votre ancien poste et de ce pourquoi vous souhaitez le quitter ou l’avez quitté. Soyez le plus factuel possible en énumérant vos compétences acquises, vos relations avec vos anciens collègues, votre environnement de travail, vos réalisations... Le recruteur cherche uniquement à connaître l’expérience que vous avez vécu au sein de la structure, et si vous êtes capable de prendre du recul.
"Ce que j'ai particulièrement apprécié chez [nom de l'entreprise], c'est [décrire un ou plusieurs aspects positifs liés à vos missions, l’environnement de travail (stimulant, collaboratif, dynamique, bienveillant, flexible...) et/ou à la culture de l'entreprise, comme l'esprit d'équipe, les opportunités de développement, l'innovation, les engagements en matière de RSE, etc.]. Durant ces X années, j’ai développé [citer des exemples de compétences comportementales ou techniques] ce qui m'a beaucoup aidé à grandir professionnellement.
Néanmoins, j'ai décidé de la quitter parce que [citer des raison(s) professionnelle(s) pour le départ, comme vouloir chercher de nouvelles opportunités, relever de nouveaux défis, développer davantage certaines compétences ou bien se trouver dans une impasse d’évolution ou ne plus être aligné avec les valeurs].”
Si l’expérience avec votre ancien employeur s’est mal terminée, il est impératif de garder votre sang froid et de rester modéré dans vos propos. Ne dénigrez en aucun cas votre ancienne entreprise ou votre ancien manager, c’est en général assez mal perçu et cela peut être un frein pour les prochaines étapes du processus de recrutement. Pas question de mentir ni de vous épancher également. Restez le plus factuel et neutre possible.
Pour cette question délicate et fréquente, plutôt qu’un chiffre précis, il vous faut définir une fourchette salariale : estimez le salaire minimum pour lequel vous accepteriez le poste, et le montant maximal auquel vous pensez pouvoir prétendre. Basez-vous sur des éléments concrets : votre expérience, votre profil, votre salaire actuel, sans oublier les avantages annexes, tels que les primes et éventuellement la part variable.
"Merci de me poser la question. Je pense qu'une fourchette salariale appropriée serait comprise entre 45 K € et 55 K € bruts par an. Cette fourchette est basée sur les salaires actuels pratiqués pour des postes similaires dans ce secteur et cette région, ainsi que sur mon expertise / ma formation et mes expériences passées."
Bien sûr, je suis ouvert à la discussion et je suis prêt à envisager l'ensemble des avantages proposés par votre entreprise, tels que les opportunités de formation, les avantages sociaux, l’environnement de travail et les perspectives de carrière."
Ne soyez pas mal à l’aise avec cette question. Il est complétement légitime de vouloir être rémunéré à sa juste valeur. Mais attention, renseignez-vous bien en amont de l’entretien sur les salaires pratiqués sur le marché à poste équivalent. Pour ce faire, les études de rémunérations des cabinets de recrutement peuvent vous aider. Enfin, montrez-vous flexible et prenez en compte les autres éléments du poste : télétravail, avantages sociaux, flexibilité, formation, etc.
Il s’agit souvent de la dernière question posée en entretien de recrutement. Il appartient au candidat de poser au recruteur toutes les questions restées en suspens. Privilégiez les interrogations montrant votre intérêt pour le poste : environnement de travail, organisation de l’équipe, culture, journée type, etc. plutôt que celles relatives aux avantages sociaux. C’est également l’occasion de demander quelles seront les prochaines étapes si votre candidature est retenue.
Pour montrer votre intérêt pour les missions :
Pour montrer votre intérêt pour l’équipe et la culture :
Pour vous renseigner sur l’environnement de travail et la culture de l’entreprise :
Pour clarifier les prochaines étapes du processus de recrutement :
Ne répondez jamais “non” à cette question ! En entretien de recrutement, c’est non seulement une excellente opportunité pour vous démarquer, mais aussi pour obtenir des informations cruciales sur le poste. Laissez de côté les questions sur le nombre de RTT accordé, le remboursement de la mutuelle ou bien encore les tickets restaurant. Vous risquez de passer pour un candidat matérialiste, voire pire d’être disqualifié.
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