Comment gérer la contre proposition de votre employeur ?

Vous pensiez avoir fait le plus gros lors de vos démarches de recrutement : mettre à jour votre CV, réussir vos entretiens, obtenir le poste de vos rêves et enfin, démissionner. Mais ce n’est pas le cas : votre employeur ne souhaite pas vous voir partir et vous fait une contre-proposition. Alors, partir ou rester ? Quelques conseils pour vous aider à y voir plus clair.

Considérer l’offre de votre employeur

Comme vous l’avez fait pour le poste obtenu à l’externe, il est important de prendre le temps d’étudier l’offre de votre employeur actuel et de vous interroger : quel poste fait le plus appel à vos compétences et vous promet une progression de carrière intéressante ? Que pensez-vous de chacune des deux entreprises ? De votre manager actuel et de votre potentiel futur manager ? Lequel des deux postes propose la meilleure rémunération au regard des missions proposées ?

Une reconnaissance tardive

Si vous méritez une augmentation de salaire et une montée en compétences, pourquoi votre employeur actuel ne vous les a-t-il pas offertes avant que vous démissionniez ? Peut-être qu’une part de votre insatisfaction actuelle est due à ce manque de valorisation. Si seule votre démission a pu faire émerger l’idée, il se peut que vous vous sentiez mieux dans une entreprise plus à l’écoute de vos ambitions.

Contre-proposition = salaire plus important ?

Une contre-proposition ne signifie pas toujours une augmentation de salaire. Elle peut concerner l’équilibre vie professionnelle/vie privée du salarié ou son niveau de responsabilités dans l’entreprise. Mais, à moins que la seule raison qui vous ait poussé à chercher un nouveau poste soit la rémunération, une contre-proposition apparaît rarement comme étant la solution idéale. Beaucoup de salariés ayant accepté une contre-proposition cherchent à nouveau un poste quelques mois plus tard, le problème pour lequel ils démissionnaient initialement n’ayant pas été résolu.

Un statut à part

Lorsque votre employeur apprend que vous passez des entretiens, vous démontrez que vous pouvez être déloyal. Si vous acceptez la contre-proposition, il se peut que vous ne soyez plus considéré comme le fidèle collaborateur que l’on avait vu en vous et que cette idée vous porte préjudice par la suite (lors d’une réorganisation interne par exemple).

Ayez conscience du marché

Si vous acceptez une contre-proposition qui concerne essentiellement votre revalorisation salariale, vous pourriez vous positionner à un niveau de rémunération plus élevé que celui du marché, compte tenu de vos responsabilités. Cela pourrait vous poser problème pour la suite de votre carrière et une recherche d’emploi à venir.

« On sait ce qu’on perd… »

Lorsque l’on travaille dans une entreprise depuis quelques années, on bénéficie de certains avantages : une bonne identification au sein des équipes, une certaine confiance, des relations de travail installées, des résultats qui parlent pour soi… De nombreux salariés font évoluer leur carrière en quittant leur entreprise pour une autre aventure : cela ne signifie pas pour autant que c’est le bon choix pour vous. Dans vos réflexions, ne négligez pas cet aspect et tentez de déterminer si la contre-proposition qui vous est faite représente une opportunité significative pour vous.

Si après mûre réflexion, vous décidez de quitter votre employeur, remerciez-le de vous avoir soumis une nouvelle offre et réitérez votre volonté de partir. Il est important de rester en bons termes.


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