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Si les entreprises ont pendant longtemps soumis les candidats à des tests de QI dans le cadre des processus de recrutement, elles sont désormais de plus en plus nombreuses à prendre en compte un critère complémentaire : l’intelligence émotionnelle (IE, ou EQ en anglais). En effet, dans les années 90, la mise en lumière de l’intelligence émotionnelle a démontré que les personnes dotées d’un QI dit moyen et d’une EI élevée étaient plus performantes que celles uniquement dotées d’un QI élevé dans 70% des cas. Mais que révèle l’intelligence émotionnelle ? Comment intervient-elle au quotidien dans le travail ?
Lorsqu’un recruteur fait passer un entretien à un candidat, il cherche à déterminer si ses compétences correspondent au poste proposé. On échange alors autour d’éléments tels que le parcours professionnel, les missions et les résultats concrets obtenus. Le recruteur se concentre ici uniquement sur le savoir-faire et les aptitudes du candidat dans le but de lui confier une mission précise. Ce sont ces compétences que l’on peut englober sous l’appellation « QI ». Mais cet indicateur ne suffit plus à trouver le candidat idéal. En effet, à l’heure où le bien-être au travail est au cœur des problématiques de l’entreprise, il convient de se pencher plus longuement sur la personnalité ou soft skills du candidat, afin de déterminer s’il s’épanouira dans ses nouvelles fonctions et dans son nouvel environnement. Optimisme, pro-activité, facilité d’adaptation, confiance en soi… : on s’attache ici à faire ressortir le savoir-être du candidat, c’est-à-dire son « intelligence émotionnelle ». Car à chaque intelligence émotionnelle correspondra un certain type de missions voire de structures. Ainsi, la réussite et l’épanouissement professionnel seront conditionnés, par exemple, par la culture d’une entreprise. Une culture à laquelle il faut pouvoir s’adapter.
>> Lire aussi : Acteurs RH, dépassons les anciens schémas de recrutement.
Un candidat très compétent, doué dans son travail, passionné, honorera ses missions avec brio. Mais les chercheurs s’accordent aujourd’hui à dire qu’une personne compétente douée d’un niveau d’intelligence émotionnelle élevé réussira à bien d’autres égards. Par exemple, les personnes dotées d’une intelligence émotionnelle (EI) élevée possèdent un sens plus développé des émotions et analysent plus finement les situations et les comportements, aussi bien pour eux-mêmes que pour leur entourage professionnel. Cette capacité leur permet d’entretenir des relations sociales saines : ils savent résoudre les conflits, gérer les personnalités toxiques et ont une capacité d’écoute plus développée que la moyenne. Prendre des décisions, faire des choix ne leur posent pas de problème : ils sont flexibles, proactifs, et … optimistes ! Des atouts majeurs pour réussir dans le monde de l’entreprise actuelle, notamment aux postes d’encadrement. Leur savoir-être révèle leur savoir-faire, et permet de le décupler. Ils réussissent donc mieux, d’où l’adage « IQ gets you hired, EQ gets you promoted » (=votre QI vous permet d’être recruté, votre EI d’évoluer).
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