Communiqué de presse : Attentes des techniciens et des ingénieurs

COMMUNIQUÉ DE PRESSE

Le 30/04/2024 - PageGroup, cabinet international leader du recrutement et de l’intérim spécialisés, publie les résultats de son étude menée auprès des populations techniciens et ingénieurs et analyse les attentes de ces profils en termes de recrutement et d’évolutions de carrière.

Des métiers toujours en tension

Ce sont 64% des ingénieurs et techniciens qui sont sollicités au moins 1 fois par mois par un recruteur. Un chiffre qui atteste d’un besoin important de ces profils par les recruteurs et les entreprises.

Entre cette forte demande et le regain d’image de l’industrie, on pourrait penser que ces 2 profils seraient épanouis dans leurs fonctions, c’est en fait loin d’être le cas : 1 Ingénieur sur 2 et 1 technicien sur 2 ne sont aujourd’hui pas satisfaits de leurs postes actuels. Résultat, 1 Ingénieur sur 3 veut changer d’emploi en raison de son environnement de travail et près d’un ingénieur sur 2 pense tout simplement à changer de métier.

Un besoin de changement prononcé

Au-delà des rémunérations, les profils ingénieurs appellent à avoir un environnement de travail plus épanouissant (34%), bénéficier d’un meilleur équilibre de vie (24%) ainsi qu’une rémunération plus importante (14%).

Du côté des techniciens, au-delà des aspirations pécuniaires, les candidats, en particulier les plus jeunes, sont en demande de plus de flexibilité. Les métiers techniques sont des professions très souvent exigeantes que ce soit au niveau des conditions ou du rythme de travail puisqu’aujourd’hui, plus d’un poste de technicien sur deux (53%) exige de travailler en horaires décalés ou de nuit ou inclut de l’astreinte, de l’itinérance voire du découchage.

À noter que plus d’un technicien sur 2 pense que la flexibilité demandée sur son poste n’est pas assez compensée financièrement (51%).

Si ces particularités semblent plutôt bien vécues par la majorité des techniciens (moins d’1 sur 2 (47%) trouve cela contraignant), il est vrai qu’elles sont mieux acceptées par les populations plus jeunes qui débutent leur carrière et souhaitent développer leurs compétences. Très logiquement, on note qu’une certaine lassitude apparaît chez les profils plus expérimentés qui ont atteint un certain plafond de verre en termes de rémunérations et souhaitent trouver un environnement de travail plus épanouissant qui leur permettra de privilégier un certain équilibre de vie. Des critères qu’ils ont du mal à satisfaire aujourd’hui sur leur poste.

Fatine Dallet, Directrice Executive Michael Page.

*Étude menée en février 2024, 784 répondants (18% de femmes – 82% d’hommes), 49% techniciens (377), 43% ingénieurs et 8% directeurs (407)