transition ecologique

La dégradation rapide de notre écosystème appelle une vraie prise de conscience des enjeux environnementaux dans le monde des entreprises et chez leurs dirigeants. En effet, en raison de l’impact de leurs activités sur le réchauffement climatique, ces dernières se doivent aujourd’hui d’être à l’avant-garde de la transition écologique et elles ont une responsabilité immense pour se transformer de manière durable. Alors pourquoi et comment lancer le mouvement au sein de son organisation ? Par où commencer et quelles pistes d’action suivre ? Avec nos partenaires Axa Climate, le Lab RH et Renault, on vous en dit plus sur la transition écologique, ses actualités et on vous livre quelques conseils pratiques pour enclencher le mouvement au sein de votre entreprise.

Qu’est-ce que la transition écologique ?

Selon sa définition officielle, la transition écologique est « une évolution vers un nouveau modèle économique et social qui apporte une solution globale et pérenne aux grands enjeux environnementaux de notre siècle et aux menaces qui pèsent sur notre planète. Opérant à tous les niveaux, la transition écologique vise à mettre en place un modèle de développement résilient et durable qui repense nos façons de consommer, de produire, de travailler et de vivre ensemble. »

Quels enjeux pour la transition écologique ? 

Les enjeux de la transition écologique sont multiples puisque celle-ci vise à transformer durablement nos façons de produire, de consommer et de vivre. 

En 2012, lorsque le gouvernement français a établi sa feuille de route pour décliner la transition écologique, il identifiait cinq enjeux majeurs

  1. la transition énergétique, 
  2. la préservation de la biodiversité, 
  3. la prévention des risques sanitaires, 
  4. l’établissement d’un système de fiscalité écologique, 
  5. la mise en place d’une gouvernance environnementale.  

Afin de répondre concrètement à ces différents enjeux et d’accompagner les entreprises ainsi que les acteurs de la vie publique dans leur démarche de transformation, l’état français a lancé en 2023 le plan France 2030.  

France 2030 : le projet de l’état pour accompagner la transition écologique

France 2030 est un ambitieux plan d’action qui a pour objectif de « mieux comprendre, mieux vivre et mieux produire à l’horizon 2030 ». 

  • « Mieux produire » en révolutionnant notre capacité à produire de l’énergie mais aussi notre appareil industriel ainsi que nos modes de déplacements afin d’être neutre en carbone d’ici à 2050. 
  • « Mieux vivre » en améliorant notre qualité de vie notamment via notre alimentation, notre système de santé et la promotion de nos valeurs communes.  
  • « Mieux comprendre » en expérimentant et en favorisant les découvertes pour repousser les limites de nos connaissances.

Grâce à un investissement massif de 54 milliards d’euros, l’état français souhaite « soutenir entreprises, écoles, universités et organismes de recherche dans leur transition afin de renforcer la souveraineté industrielle et technologique de la France dans les domaines stratégiques. » 50% du budget sera alloué à la décarbonation de l’économie, et 50 % à des acteurs émergents, porteurs d’innovation, sans dépenses défavorables à l’environnement. 

Sur le plan européen, pour relever les défis de la transition écologique, les 27 États membres de l'Union Européenne (UE) se sont engagés en 2019 via le pacte vert ou Green Deal à faire de l'Europe le premier continent neutre sur le plan climatique d'ici à 2050

Green Deal : les objectifs ambitieux de l’Europe

Projet d’une ampleur inédite pour les pays européens, le Green Deal vise à rendre tous les secteurs aptes à relever le défi du changement climatique et à transformer en profondeur notre modèle économique ainsi que nos sociétés.

Parmi les objectifs 2030 de ce plan d’action ambitieux : 

  • Réduction des émissions nettes de gaz à effet de serre de 55% par rapport à 1990
  • Hausse de la part des énergies renouvelables dans la production pour atteindre 40% des ressources d’énergie
  • Plantation de 3 milliards d’arbres supplémentaires dans l’UE

Pour atteindre ces objectifs tout en renforçant la compétitivité des entreprises européennes, un fonds social pour le climat a été créé afin de soutenir notamment les TPE et les PME dans le financement de leurs projets ainsi que leur démarche de transition durable.  

Un cadre légal qui se renforce pour accélérer la transition

Par ailleurs, afin d’encourager le développement durable des entreprises et de monitorer l’impact de leurs actions sur l’environnement, une nouvelle directive européenne, la Corporate Sustainability Reporting Directive (CSRD), est entrée en vigueur au 1er janvier 2024. Elle fixe progressivement jusqu’en 2026 de nouvelles normes et obligations de reporting extra-financier aux grandes entreprises ainsi qu’aux PME cotées en bourse. 

Afin d’harmoniser le rapport extra-financier sur le plan européen, les organisations devront maintenant fournir des informations sur : 

  • des facteurs environnementaux : atténuation et adaptation au changement climatique, biodiversité, utilisation des ressources, ... 
  • des facteurs sociaux : égalité des chances, conditions de travail et respect des droits de l'homme et des libertés fondamentales...
  • des facteurs de gouvernance : rôle des organes d'administration, activités de lobbying, gestion des relations avec les partenaires commerciaux...

Les informations devront être certifiées par un commissaire aux comptes ou par un organisme tiers indépendant accrédité. 

>> Pour en savoir plus sur les démarches à suivre en France et les obligations légales, consultez le portail RSE.

Pourquoi enclencher la transition écologique dans son entreprise ? 

Au-delà des obligations légales et de la nécessité d’agir pour le bien commun des futures générations afin de préserver notre planète, sa biodiversité et de tenter de limiter les effets du changement climatique, embrasser la transition écologique est une question de survie pour les entreprises pour plusieurs raisons économiques.  

1.    La transition écologique est un levier financier

Tout d’abord, les financements, qu’ils soient publics ou privés, vont aller de plus en plus en priorité vers les entreprises qui ont pris des initiatives responsables, écologiques ou sociales et qui pourront fournir les preuves de cet engagement.
Du côté du service public en France, l’État a validé, dans le cadre du plan de sobriété énergétique présenté en 2022, la création d’un certain nombre d’aides et de subventions pour aider les entreprises qui s’engagent à trouver des solutions pour réduire leurs dépenses en énergie. Via l’ADEME, l’Agence de la transition écologique, il soutient les initiatives et projets menés dans les domaines de l’énergie, de l’économie circulaire et de la réduction des déchets, de la mobilité et des transports, du changement climatique, de l’urbanisme, du tourisme durable, de la bioéconomie ou de la qualité de l’air. Par ailleurs, pour être solidaire des TPE et PME engagées dans une volonté de changement, l’Etat propose également certaines aides dédiées pour faire face à la hausse des coûts des énergies, soutenir les travaux de rénovation de leurs bâtiments, favoriser le recours à des solutions plus durables ou encore réaliser des économies sur leur consommation d’eau.  

>> Vous avez un projet et vous souhaitez un financement ? Renseignez-vous sur les aides possibles auprès de l’ADEME.  

Du côté du secteur privé, les investisseurs s’intéressent aussi de plus en plus aux projets liés à la transition écologique car en plus d’être souvent innovants, ils offrent d’importantes opportunités de croissance et de rentabilité. Ainsi en 2023, les starts-ups françaises de l’énergie et de l’environnement ont levé la somme record de 2,6 milliards d’euros soit 30% des investissements réalisés dans le cadre de la French Tech. Un argument de poids pour inciter les acteurs majeurs de l’industrie en France à accélérer leur révolution verte !

2.    La transition écologique est un levier RH 

Alors que de nombreuses entreprises font aujourd’hui face à des difficultés de recrutement ou de rétention de leur main d’œuvre, les politiques et initiatives RSE apparaissent comme un vrai levier pour séduire candidats et collaborateurs. En effet, bon nombre de salariés sont aujourd’hui de plus en plus sensibles aux actions et aux stratégies environnementales des organisations. La question du sens au travail qui est devenue cruciale dans la recherche d’un nouveau poste est directement corrélée à la mission de l’entreprise et à sa gouvernance. Aussi pour recruter et fidéliser les collaborateurs dans un contexte de pénurie des compétences, il est essentiel d’avoir mis en place une politique RSE forte et de pouvoir l’illustrer avec des réalisations concrètes (réduction du bilan carbone, démarche responsable de gestion des déchets, politique mobilité douce, …). 

Pour illustrer cette tendance, nous pouvons citer plusieurs chiffres issus de récentes études : 

  • 91% des salariés confient que la transition écologique doit être une préoccupation prioritaire des entreprises françaises, 
  • 68% souhaitent être formés aux enjeux de la transition écologique par leur employeur,  
  • 78% déclarent qu’à offres équivalentes, ils préfèrent rejoindre une organisation engagée dans la transition écologique, 
  • 64% des millenials se déclarent être prêts à refuser un emploi si les valeurs RSE de l’entreprise ne sont pas assez fortes.  

>> Marque employeur, délai, offre d'emploi : retrouvez nos conseils pour optimiser vos processus de recrutement

3.    La transition écologique est un levier de croissance

Les consommateurs, eux-aussi, deviennent également particulièrement attentifs à l’impact des produits qu’ils achètent. Selon une étude menée par Oney et OpinionWay, 90% des consommateurs européens se disent sensibles à la consommation raisonnée et ont le sentiment d’agir pour tendre vers cet objectif. Plus de 80% d’entre eux déclarent même être prêts à consommer davantage de produits bio, à limiter les loisirs polluants, à acheter plus cher un produit s’il provient de filières responsables et à préférer les modes de transports alternatifs. 

Aussi pour conserver voire pour gagner des parts de marché dans un environnement ultra-concurrentiel, les marques ont tout intérêt à prendre le chemin d’une production plus durable. Et pour séduire le grand public, les arguments marketing ne suffiront pas car les pratiques de « greenwashing » sont de plus en plus repérées et décriées. L’engagement environnemental des entreprises doit être sincère et le fruit d’une vraie stratégie globale. 

Alors comment faire face au défi immense que représente la transition écologique et par quelles actions enclencher concrètement au sein de votre organisation ? On vous livre 5 pistes concrètes pour votre entreprise. 

5 pistes d’actions pour accélérer la transition écologique au sein de son entreprise

1.    Consulter, communiquer, impliquer

Tout d’abord, il faut avoir en tête que pour mettre en œuvre et réussir un projet de transition écologique à l’échelle de l’ensemble d’une organisation, il faut impliquer et embarquer l’ensemble des collaborateurs. Il faut que tous comprennent la stratégie, les enjeux et les objectifs d’un tel projet. 

La communication doit être fluide, régulière et transparente, notamment sur les progrès qui restent à accomplir. Afin de maximiser la portée des messages, les formats de communication doivent être diversifiés : mémos, vidéos, podcasts, présentations, ... tout comme les canaux utilisés : mail, intranet, réseau social d’entreprise, road show, ... Il y a aussi tout intérêt à interroger et impliquer les salariés le désirant via des sondages, enquêtes internes ou groupes de paroles. Ainsi, au sein de PageGroup, nous avons créé un shadow board RSE avec des collaborateurs volontaires. Ils participent aux orientations stratégiques liées à la gouvernance RSE.  

Pour les entreprises qui ne savent pas par où commencer, la Fresque du climat, association loi de 1901 française fondée en décembre 2018 par Cédric Ringenbach, est un excellent outil de sensibilisation au plus grand nombre. Plus de 800 000 personnes ont déjà participé à la Fresque du Climat dans 50 pays.

>> En savoir plus, découvrez nos conseils pour favoriser l'engagement environnemental de vos salariés.

2.    Revoir l’organisation du travail

La transition écologique passera obligatoirement par une transformation des modes de travail afin de réduire l’empreinte carbone de l’organisation. 

Ainsi, il est possible de jouer sur la politique de transports pour encourager les salariés à utiliser des transports bas-carbone pour leurs déplacements domicile-travail, proposer des primes de mobilité pour l’achat d’un vélo électrique, favoriser l’autopartage et le covoiturage… et de façon plus générale, limiter au maximum les trajets nécessitant de prendre l’avion

Une tendance qui s’est dessinée avec la crise sanitaire pour les séminaires et les voyages d’affaires, remplacés par des visioconférences. Agir sur ce volet est non seulement important, en termes d’ordre de grandeur, mais a aussi l’avantage d’avoir un impact rapide et mesurable.

Pour conjuguer sobriété énergétique et respect de l’environnement, il faut aussi encourager et mettre en place le travail à distance, lorsque c’est possible, avec le développement du télétravail et/ou en proposant des lieux de travail alternatifs au plus près du lieu de vie des collaborateurs (tiers lieux, espaces de coworking, etc.) et en favorisant les formations en distanciel plutôt qu’en physique lorsque c’est pertinent. 

3.    Mettre en mouvement par les écogestes

La gravité des menaces environnementales qui pèsent sur la planète renvoie souvent les écogestes au rang de gadget. Beaucoup opposent la superficialité de ces premières mesures qui pourraient être à la base de l’éducation à l’environnement à l’ampleur des actions à mettre en œuvre dans le cadre de la transition écologique. Si les écogestes ne sont certes pas suffisants et que les entreprises ne doivent pas s’en contenter à l’échelle d’une vraie stratégie de transition écologique, ils sont cependant essentiels pour ouvrir des opportunités auprès des salariés et mettre en place des premières actions concrètes. C’est aussi une manière de les responsabiliser en leur donnant le pouvoir d’agir. 

Quelques exemples d’écogestes à mettre en place pour réduire son empreinte carbone : 

  • Éteindre les lumières et les appareils électroniques 
  • Favoriser le partage de documents en ligne plutôt que l’envoi par mail 
  • Utiliser du papier recyclé et limiter les impressions
  • Supprimer la vaisselle jetable
  • Contrôler la température des bureaux en été (climatisation) comme en hiver (chauffage)
  •  …

Vous pouvez calculer facilement votre empreinte carbone en ligne grâce au simulateur nosgestesclimat.fr qui permet d'évaluer en 10 minutes votre empreinte carbone individuelle annuelle totale et par grandes catégories (alimentation, transport, logement, divers, services sociétaux), de la situer par rapport aux objectifs climatiques et surtout de passer à l'action avec des gestes personnalisés en fonction de vos réponses. Avec près d’un million de tests complétés, nosgestesclimat.fr est le calculateur d'empreinte carbone personnel de référence. Il a été développé par l'équipe Datagir de l'Agence de la transition écologique (ADEME) et beta.gouv.fr, en partenariat avec l'Association Bilan Carbone (ABC).

4.    Développer les compétences de demain

Le développement et l’acquisition de nouvelles compétences sont un sujet central de la transition écologique dans un contexte général d’obsolescence des métiers. Ainsi, selon le baromètre international Cegos « Transformations, compétences et learning », il apparaît que 42% des emplois actuels présentent un risque d’obsolescence à moyen terme

Si les enjeux liés aux compétences et aux changements de métiers varient fortement en fonction de l’activité et que certains secteurs seront plus impactés que d’autres (le bâtiment, la chimie, l’automobile, …), la très grande majorité des métiers vont devoir se « verdir » et ce quel que soit le secteur d’activité. En effet, des compétences vertes sont désormais demandées pour des emplois qui ne sont pas considérés comme intrinsèquement liés à la responsabilité sociétale et environnementale des entreprises. On peut citer l’exemple de la fonction Achats qui est une illustration probante de « métier verdissant ».

Les entreprises doivent donc dès à présent repenser leurs politiques de formation et leur gestion prévisionnelle des parcours professionnels (GEPP), en reflet d’investissements orientés vers une économie plus respectueuse. Répondre aux défis environnementaux demande par exemple de définir en interne un mapping des métiers de la transition écologique, mais également de sensibiliser les collaborateurs qui gravitent autour des fonctions piliers de la RSE.

5.     Anticiper les impacts sur les conditions de travail

Aujourd’hui, l’enjeu des entreprises n’est plus seulement d’agir pour réduire leur impact environnemental, mais aussi de s’adapter aux effets à venir du changement climatique. L’Organisation Internationale du Travail estime à 2000 milliards de dollars par an à partir de 2030 le coût des pics de chaleur sur l’économie mondiale en raison de la baisse de la productivité générée

Dans cette perspective, les entreprises doivent s’adapter pour :

  • prévenir les conséquences de catastrophes naturelles à venir
    En raison des événements extrêmes qui vont se développer en fréquence et en intensité à cause du changement climatique, les entreprises vont devoir réexaminer les localisations de leurs activités. Les répercussions de ces événements peuvent toucher les employés sur leur lieu de travail, en cas d’inondations, d’ouragans, etc., mais aussi affecter leur capacité à se rendre au travail. Certaines entreprises situées dans des zones à risque pourraient aussi avoir plus de difficultés à trouver des collaborateurs après la survenue d’événements naturels.
  • prévoir les effets du réchauffement sur les salariés – et en particulier les travailleurs en extérieur
    Le changement climatique aura également des effets sur la santé, sur la productivité et sur l’absentéisme de nombreux travailleurs. L’Organisation Internationale du Travail estime que l’impact des pics de chaleur coûtera à l’économie mondiale plus de 2000 milliards de dollars par an à partir de 2030 en raison d’une baisse de la productivité. L’agriculture et la construction sont les deux secteurs les plus concernés, mais bien d’autres domaines seront aussi touchés : les transports, le tourisme, les services d’urgence, le sport, la gestion des ordures ménagères, etc. 
  • se préoccuper de l’impact physique mais aussi mental du changement climatique sur les salariés
    Une enquête menée par l'université de Bath auprès de 10 000 jeunes dans 10 pays montre que 60% des 16-25 ans sont très inquiets voire extrêmement inquiets vis-à-vis du climat. Ils sont également 45% à affirmer que cela affecte de manière négative leur vie quotidienne (dormir, manger, étudier, se divertir, etc.). Un phénomène aujourd’hui connu sous le nom d'éco-anxiété.
    Si les jeunes apparaissent comme les plus touchés par l’éco-anxiété, il faut souligner qu’ils ne sont pas la seule tranche d’âge à s’inquiéter de l’urgence climatique et qu’une attention véritable doit être portée aux effets du changement climatique sur la santé mentale des employés. Les RH ont un rôle à jouer vis-à-vis de l'éco-anxiété et ses conséquences. C’est un sujet émergent pour le moment qui prendra très certainement plus d’importance à l’avenir. 

Enclencher la transition écologiques dans votre entreprise : 10 pistes d'action concrètes

Fruit d’une année de travail et de nombreux échanges avec des professionnels de la fonction RH mais aussi des acteurs de la vie économique et environnementale, découvrez notre état des lieux de la transition verte des entreprises et de ses enjeux ainsi qu’une liste concrète de 10 pratiques RH à verdir sans attendre en cliquant sur la bannière ci-dessous.

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