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Apparus dans les années 1980 en France, les open-spaces portaient de multiples promesses : meilleure luminosité, rapprochement des collaborateurs, simplification de la communication, relations hiérarchiques aplanies, mais aussi gain de place pour les entreprises (et donc optimisation des coûts). Sur le papier, ces environnements ouverts ont tout bon… mais dans la réalité, ils sont de plus en plus décriés par les salariés. Et pour cause, ces derniers voient leur productivité mise à mal par les nombreuses distractions inhérentes à ce type d’architecture : discussions, allées et venues, bruits des claviers et autres cliquetis, sensation d’être surveillé, etc. Et ces nuisances, parce qu’elles sont sources de stress et de fatigue, ont également un impact sur le bien-être des salariés comme le démontrent plusieurs études.
Face à l’ensemble de ces problématiques et parce qu’elles doivent de plus en plus répondre au challenge de la rétention des talents, les entreprises sont nombreuses aujourd'hui à réfléchir à l'expérience de leurs collaborateurs afin de leur garantir bien-être et productivité, mais aussi de répondre aux attentes en matière d’environnement. 75% des candidats sont en effet attentifs à la responsabilité sociétale d’une entreprise avant de la rejoindre, et cela passe aussi et d’abord par la structure d’accueil. Les entreprises sont donc en quête de nouveaux concepts tels que les « smart buildings » ou bâtiments intelligents permettant de composer avec tous ces enjeux à grand renfort d’intelligence artificielle et d’outils technologiques.
D’autre part, la crise sanitaire du Coronavirus a mis en lumière l’inadéquation des espaces ouverts collectifs avec le respect des règles de distanciation sociale, nécessaires à la sécurité des salariés. Il y a donc fort à parier que cette nouvelle dimension sera prise en considération pour repenser les environnements de travail actuels.
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En réponse à ces inconvénients, c'est désormais chez soi que l'on tente de recréer le bureau de ses rêves. En 2018, près de 38% des salariés français déclaraient avoir la possibilité de travailler de chez eux, contre 27% en 2017. Et pour cause, cette solution permet tant un meilleur équilibre vie pro/vie perso pour les salariés – grâce notamment à une plus grande flexibilité horaire et la réduction du stress et de la fatigue liés à l’environnement de travail ou aux temps de trajet domicile-travail –, qu’une meilleure gestion des espaces et de la productivité pour les entreprises. Car c’est bien connu, un salarié heureux est un salarié plus productif. De plus, la possibilité de télétravailler fait partie des critères de choix pour près de la moitié des salariés dans la recherche du job idéal.
D’autre part, si le télétravail était déjà en voie de démocratisation, avec le confinement lié à la crise sanitaire, c’est plus de 8 millions de salariés qui ont eu la possibilité de télétravailler, dont une grande majorité expérimentait le télétravail pour la première fois. Et si les premiers jours ont parfois été rudes du fait d’organisations parfois mal préparées et des circonstances exceptionnelles, il en ressort que les Français envisagent désormais le télétravail comme une solution d’avenir. Il est donc fort probable qu’après la crise, le télétravail s’imposera comme une pratique beaucoup plus généralisée posant alors de nouvelles problématiques relatives notamment au management à distance et aux compétences à posséder pour ces télétravailleurs. Ce mode de fonctionnement fait en effet la part belle à l’autogestion et à la responsabilisation.
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Depuis quelques années déjà, les espaces de co-working fleurissent dans toutes les grandes villes et peuvent prendre des formes très variées, allant du café aménagé au buidlding dédié. Le point commun à tous ces espaces : startupers, freelancers, auto-entrepreneurs et autres travailleurs nomades, s’y retrouvent pour développer leurs projets en toute autonomie, mais aussi dans le but de stimuler les échanges et les synergies entre les différents co-workers présents. Ce mode de travail représente une alternative à la location de bureaux traditionnels souvent coûteux, puisque les frais de tous les équipements sont partagés entre les travailleurs présents. Il permet aussi de rompre l’isolement propre aux actifs qui se lancent dans une activité indépendante.
Mais le co-working, c’est avant tout un état d’esprit basé sur des valeurs communes telles que la créativité, la durabilité, la communauté, ou bien encore la flexibilité. Prisés par les travailleurs indépendants de tout type, ces espaces ont encore de beaux jours devant eux. En effet, en quête de toujours plus de flexibilité et d’autonomie, 44% des cadres pourraient envisager de devenir freelance ou autoentrepreneur au cours de leur carrière.
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TÉLÉCHARGEZ LE RAPPORT D’ÉTUDE « LES GRANDES TENDANCES DU MARCHÉ DU TRAVAIL »
*Enquête réalisée avec l’IFOP sur un échantillon représentatif de 1824 actifs occupés, dont 1004 cadres en février 2020.
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